Aidant Sexuel

LES PERSONNES RECONNUES HANDICAPÉES RENCONTRANT DES DIFFICULTÉS DANS LEUR VIE SEXUELLE, PEUVENT SI ELLES LE DÉSIRE ÊTRE AIDÉES A LES SURMONTER GRÂCE A NOS SERVICES. VOIR L'ARTICLE .

Handicap, assistance sexuelle, travail du sexe

 

Assistante sexuelle, un homme comme les autres
Par Thierry Schaffauser: représentant élu du Strass (Syndicat du travail sexuel).
Le 4 août dans Libération, nous avons eu la mauvaise surprise de lire un nouvel appel contre la prostitution (Voir ci-dessous), de la part des mêmes tenants de son abolition, mais cette fois en utilisant le prétexte du débat amorcé par les mouvements de handicapés qui appellent à une reconnaissance légale des pratiques d'assistance sexuelle. Au lieu de se réjouir de la possibilité d'un tel encadrement, nous avons droit aux mensonges et manipulations habituelles, aux mêmes confusions, aux mêmes diabolisations et dénigrements des travailleurs du sexe et de leurs clients.
L'assistance sexuelle est cependant différente de la prostitution classique en ce qu'elle nécessite une formation spécialisée des travailleurs du sexe pour garantir des gestes de soins spécifiques. On aurait donc espéré que sa reconnaissance légale et professionnelle lui aurait épargné le stigmate de la prostitution. Mais la figure du client handicapé, bien qu'elle contredise tous les discours sur le stéréotype du client «prostitueur» souvent assimilé aux violeurs ou criminels pédophiles, semble suffisamment menaçante aux yeux de nos activistes anti-prostitution. (...)
Le texte complet sur le site du Strass ou sur Libération

Assistante sexuelle pour handicapés ou prostitution?
Par Claudine Legardinier: Journaliste, Malka Markovich: historienne, Sabine Salmon: présidente nationale de Femmes solidaires, Annie Sugier: présidente de la Ligue du droit international des femmes.
On le sait pour les contrats d'assurance, il faut toujours lire les petites lignes. Le manifeste «Tous solidaires avec les personnes handicapées», publié sur le site Internet de l'Express et signé par diverses associations et personnalités, le prouve. Jouant sur les mots, il entraîne un certain nombre de signataires dans une embuscade. Comment ne pas adhérer pleinement, de prime abord, à ce manifeste qui défend à juste titre le droit à l'emploi, à l'éducation, à la liberté de circuler, à la mise en place de structures suffisantes, etc.
Mais qu'en est-il des dernières lignes du texte, vite expédiées, et dont les détails sont reportés plus loin dans l'article 2? Le «droit à une vie affective et sexuelle» nous est servi l'air de rien en fin de plaidoyer. Oui, mille fois oui, à une prise en compte de la sexualité des personnes handicapées et au respect qui doit l'entourer! Mais faut-il aller jusqu'à créer, comme aux Pays-Bas, des «assistants sexuels», personnes chargées de fournir elles-mêmes du plaisir sexuel, comme l'idée en est avancée plus loin sur le site et comme songent à le faire des associations de personnes handicapées réunies depuis mars 2008 dans le collectif Handicaps et Sexualités (CHA)? Le texte fondateur préconise la mise en place de services «d'assistance érotique et/ou sexuelle» avec «l'élaboration de référentiels métiers, de compétence et de formation». Faut-il garantir un «droit à la vie sexuelle», droit qu'il deviendra difficile de dénier à d'autres catégories de population (prisonniers, malades, etc.)? Et qu'est-ce qu'un «droit à la sexualité» qui implique un «devoir sexuel» pour celles et ceux qui seront chargés de l'assurer? (...)
Le texte complet sur le site de Malka Marcovich ou sur Libération

En France

Collectif "Handicaps et Sexualités"
En avril 2007, un colloque "Dépendance physique: intimité et sexualité" s'est tenu à Strasbourg à l'initiative d'un collectif inter associatif composé de quatre associations: AFM (Association Française contre les Myopathies), APF (Association des Paralysés de France), CHA (Coordination Handicap Autonomie) et Handicap International.
Ces associations ont décidé de ne pas rester indifférentes aux demandes exprimées par les personnes présentes. C'est pourquoi, elles ont souhaité officialiser ce collectif pour continuer les échanges et construire avec les personnes handicapées concernées et les pouvoirs publics, des propositions d'actions pour une meilleure prise en compte de la vie intime, affective et sexuelle des personnes handicapées.
Le texte complet sur le site d'Handicap International

Une association d'assistants sexuels pour personnes handicapées peut-elle exister en France? Oui, il existe déjà une association en France, qui intervient bénévolement, c'est-à-dire gratuitement sur la demande des handicapé(es) ou de leurs représentants. Voici ses coordonnées : Assohandicap, 54 rue blanquerie 11300 Limoux (Aude) contacts Email : assohandicap@live.fr, sexotherapeute02@hotmail.fr


En France, l'évolution des mœurs aboutit aujourd'hui à se poser des questions sur de nouvelles réponses à l'accompagnement de la sexualité des personnes handicapées. Confrontée à cette question dans le cadre de mon expérience professionnelle, j'ai choisi d'aborder ce thème dans un cadre de recherche universitaire.
Chargée de formation continue auprès d'institutions ou associations sanitaires et médico-sociales, je suis amenée à constater combien la question de la sexualité des personnes handicapées est omniprésente et combien la réponse est parfois complexe, puisque l'on touche à une question très «taboue» en France. Ainsi, dans le cadre de mon diplôme de sexologie, j'ai fait des recherches sur les différentes prises en charge en Europe sur cette problématique.
Le texte complet sur Quel Sexe

Extrait du rapport rédigé par Marcel Nuss
Propositions pour un accompagnement plus humanisé et humanisant et une formation plus adaptée.
L'accompagnement à la vie sexuelle, ou délégation d'actes autour de la sexualité, ne peut plus, aujourd'hui, être mis sous le boisseau, enfermé dans des monceaux d'hypocrisies, alors qu'une majorité de pays d'Europe occidentale ont mis en place, ou sont en train de le faire, des modèles d'accompagnement à la vie sexuelle pour les personnes nécessitant un accompagnement constant.
Nous ne pouvons pas continuer indéfiniment, en France, pays des Droits de l'Homme, à ignorer cette réalité-là, en jouant l'autruche effarouchée et moralisatrice.
L'accompagnement à la vie sexuelle doit devenir un droit, au même titre que toute autre forme d'accompagnement. Ignorer l'affectivité et la libido des personnes nécessitant un accompagnement constant, c'est-à-dire dans l'impossibilité de se servir de leurs membres supérieurs, car c'est bien de cette population précise dont il s'agit, ainsi que des personnes déficientes mentales qui, elles, auraient davantage besoin d'une éducation que d'un accompagnement à proprement parler -par éducation, nous entendons, succinctement, une initiation et une maîtrise du corps et des pulsions qui en émanent, par le biais de massages et de l'apprentissage de la masturbation. Car des effets très bénéfiques ont été démontrés, notamment en Allemagne, par Nina De Vries, accompagnatrice à la vie sexuelle, entre autres auprès d'adultes et d'adolescents autistes.
Le texte complet sur Coforge

Sexe et handicap: le débat tabou!
La sexualité des personnes handicapées, sujet excessivement sensible! Et pourtant, la mobilisation monte en puissance. Mise à nu de Marcel Nuss, président de la coordination
Le texte complet sur Handicap.fr

En suisse

Le droit à une sexualité, malgré un handicap
Si le droit à une sexualité des handicapés existe, leurs désirs intimes restent un sujet tabou et l'objet de préjugés. La formation de dix assistants sexuels en Suisse romande a attiré l'attention sur un monde occulté, fait de besoins étouffés et de carences affectives.
Le texte complet sur Swissinfo

L'assistant sexuel: pour un droit à la sensualité
«On trouve normal que des gens prêtent leurs yeux pour lire aux aveugles. Pourquoi, ne prêterais-je pas mes mains pour masturber quelqu'un qui ne peut pas le faire parce qu'il souffre de handicap?» Pour Isabelle la chose était entendue. Dès que l'association SExualité et Handicaps Pluriels (SEHP) a ouvert la première formation romande en assistance sexuelle, elle s'y est inscrite. «C'était une évidence», confie même cette mère de famille d'une cinquantaine d'années
Le texte complet sur la Tribune de Genève

Etre assistant sexuel pour «créer l'amour»
Agé de 47 ans, marié et père de deux garçons de 20 et 22 ans, Lorenzo Fumagalli, masseur ostéopathe dans un studio de médecine alternative qu'il partage avec son épouse, est assistant sexuel depuis plusieurs années, pratique menée en marge de son activité professionnelle.
«J'assiste les hommes et les femmes. Je suis hétérosexuel. J'assiste les hommes pour leur apprendre la masturbation ou la sensibilité de leur corps. Cependant, je travaille surtout avec des femmes.» (...) 
Le texte complet sur Handirect

Sexualité et handicap

Handicap et vie sentimentale: le regard extérieur et les tabous
Notre société clame la volonté d'abolir toute discrimination à l'égard des personnes handicapées. On a légiféré dans tous les domaines: Emploi, éducation, urbanisme, transports, etc. Si les effets peuvent sembler se faire attendre, ces mesures tendent au moins à faire évoluer les mentalités.
Pourtant lorsqu'est évoquée la question des sentiments, de la vie affective, ou - pire encore - de la vie sexuelle de ces personnes, on sent que ça coince un peu...
Le texte complet sur Handimarseille

L'amour handicapé
Isa et Staral tiennent régulièrement leur Blog, une aventure virtuelle de couple comme il y a en des milliers sur le net entre exhibition et don de soi, entre journal intime et création images/mots... sauf que l'un des deux est handicapé et que le Blog montre cette réalité de la manière la plus simple, la plus sincère et la plus crue qui soit. Il fallait toute la sensiblité et l'ouverture d'esprit de Claire-Lise Marso pour mettre à nu cet homme et cette femme forcement atypiques et attachants. Entretien double.
Le texte complet sur le Mague

Prostitution

Encadrement juridique de la prostitution à l'échelle européenne
D'un point de vue juridique, trois grandes tendances sont aujourd'hui distinguées: le prohibitionnisme, le réglementarisme et l'abolitionnisme.
Le texte complet sur le site de Cabiria

Stella et le débat sur la prostitution
Il est beaucoup question de prostitution et de travail du sexe ces derniers temps. Un intense débat anime, ici et ailleurs, les instances gouvernementales nationales, les forums et structures internationales, plusieurs groupes aux intérêts divergents, et bien entendu le mouvement des femmes.
Le texte complet sur le site de Stella

Le débat des féministes américaines sur la prostitution, ou éloge de la complexité
(...) Les discussions féministes sur la prostitution, comme l'explique Wendy Chapkis, ont été étroitement liées à celles sur la sexualité. On peut, en simplifiant à outrance, parler de féministes «anti-sexe» et des «pro-sexe». (...)
Le texte complet sur le site du Cairn

Voir aussi

Sexualité et handicaps pluriels
Information et accompagnement des personnes en situation de divers handicaps en lien avec leur vie affective et sexuelle.

 

Faut-il autoriser des assistants sexuels pour les handicapés

 

 

 

TEMOIGNAGES D’AIDANT SEXUEL POUR LES HANDICAPE(ES) ECOUTER LE TEMOIGNAGE DE CHRISTINE CARUANA. EN CLIQUANT SUR CE LIEN CI-DESSOUS.

 

 

http://www.franceinter.fr/emission-le-zoom-de-la-redaction-faut-il-des-assistants-sexuels-pour-les-handicapes

 

 

Christine Caruana © Laëtitia Saavedra

Ca fait des années que les associations de handicapés se battent pour la création d'une activité d'assistants sexuels pour répondre à lé détresse d'homme et de femmes lourdement handicapées qui n'ont pas accès à leur corps, mais qui ont des pulsions, comme tout le monde.

 

En Suisse, en Allemagne et aux Pays-Bas les assistants sexuels exercent officiellement. Ils obtiennent un agrément après avoir suivi une formation.

 

  

Christine, assistante sexuelle bénévole

 

 

Christine, assistante sexuelle bénévole

En France, cette activité est illégale car assimilée à de la prostitution. C'est la raison pour laquelle Christine Caruana, ancienne infirmière, a choisi d'être assistante sexuelle bénévole à Marseille. C'est une association de handicapés qui l'a sollicitée il y a 4 ans.

 

Le témoignage de Christine

 

 

Charly, atteint de la maladie des os de verre

 

 

Charles, dit Charly © Laëtitia Saavedra

Charly Valenza est l'une des personnes que Christine a accompagnées sexuellement.

 

Il a 49 ans,  il est atteint de la maladie des os de verre qui rend les os extrêmement fragiles et qui les cloue sur son fauteuil.

 

Avec son association "Asexybilité" comme accès au sexe, il milite pour les assistants sexuels, car il y a urgence selon lui.

 

 

 

 

Le témoignage de Charly

 

 


Une loi pour encadrer les assistants sexuels ?

Dans son rapport remis à Roselyne Bachelot intitulé "changer le regard de la société sur le handicap", l'ancien député UMP, bon connaisseur du dossier, Jean-François Chossy, ne voit pas d'autre solution que d'officialiser l'activité d'assistanat sexuel par une loi et par un cadre éthique strict.

 

 

Jean-François Chossy

 

La ministre des Solidarités a saisi le Comité Consultatif National d'Ethique qui devrait rendre ses conclusions dans trois mois.

De son côté, le collectif d'associations de handicapés CH(s)OSE a lancé un appel en ligne pour la création d'un service d'assistants sexuels.

 

jeudi 02 février 2012 à 17:

 

Pour la plupart des personnes sans handicap, la sexualité est non seulement un plaisir important de la vie mais également un besoin élémentaire, un facteur fondamental d’équilibre… J’imagine qu’une personne que son handicap prive constamment de tant de choses, marginalise bien souvent et qui subit une dépendance pour des fonctions élémentaires, a encore plus besoin de ce plaisir ne serait ce que pour se sentir homme ou femme comme tout un chacun.
Alors mesdames et messieurs décisionnaires et bien pensants, qui pouvez assouvir vos envies, que vous en ayez ou pas, que vous l’avouiez ou pas (combien agissent différemment de leur façon de légiférer), laissez votre pudibonderie de coté et autorisez une assistance dans ce domaine pour ceux qui n’y ont pas accès en raison de leurs handicaps. Nous sommes en 2012 et la sexualité s’affiche partout, même dans ces « perversions » les plus particulières sur internet ou dans les sex-shops. Elle est libre entre personnes adultes et consentantes. Même si certains peuvent assimiler la fonction d’assistante sexuelle à la prostitution qui a toujours existé et existera toujours (heureusement d’ailleurs car elle répond à une misère sexuelle et n’est pas condamnable, c’est le proxénétisme qui l’est), de quel droit, au nom de quelle moralité refuser que des personnes formées et rémunérées répondent à cette demande naturelle et vitale ?
Quelle hypocrisie d’ailleurs de voter par exemple des lois pour contraindre les entreprises soit à faire travailler des handicapés, soit à payer une forte taxe (si elles ne le veulent pas ou même si elles ne le peuvent pas) afin de leur ouvrir le monde du travail… alors qu’on leur ferme celui de la sexualité. Oui les handicaps entrainent un besoin d’assistance. D’où l’importance de légiférer pour la circulation, l’accès, le travail, les services médicaux, enfin tout ce qui permet de vivre malgré des limitations physiques ou/et psychologiques. Que Mme BACHELOT nous explique que la sexualité (en dehors de la procréation) n’est pas une fonction élémentaire de la vie. Ceux qui subissent leur handicap (ou leur entourage) sauraient lui expliquer que son absence constante et non volontaire est une source de souffrance supplémentaire qu’il serait possible de soulager sans que cela soit considéré comme une obscénité ou une perversion.
Suite à la réflexion pitoyable de clouisguerin, on ne peut effectivement répondre à la misère sexuelle de tout le monde, comme on ne sait donner du travail à tout le monde. Mais qu’il aille jusqu’au bout de son raisonnement égoïste et idiot en remettant en cause toutes les lois permettant l’accès aux handicapés. Et dans ce cas qu’il prie pour ne pas avoir de handicap s’il n’y a pas de lois et services permettant d’avoir des soins, de circuler, de travailler et ce qui devrait être normal, d’avoir une vie sexuelle même si limitée. Qu’il imagine un instant ce que serait sa vie.
Est-ce sa propre misère sexuelle qui le rend effectivement… si ridicule ?
Je ne suis pas handicapé, je ne côtoie pas d’handicapés mais j’ai eu un grave accident de la route ou j’ai failli mourir. Rétrospectivement, mourir ne m’a pas fait peur. Par contre, en sortir handicapé et entre autre de ne plus avoir de sexualité, me glace le sang.

 

 

catherine (anonyme),

mercredi 28 décembre 2011 à 22:

0

 

Je me souviens d'un film vu à la télévision qui se passait dans un foyer d'adultes handicapés. L'un d'eux, interprété par Olivier Gourmet, en fauteuil roulant, exprimait sa frustration par une agressivité insupportable pour l'entourage. Une éducatrice du foyer se débrouille à lui organiser une visite chez une prostituée consentante au prix de difficultés difficilement imaginables. Pour lui, ce sera une révélation, il entreprendra ensuite une relation avec une des pensionnaires du foyer et son comportement change du tout au tout. Comme n'importe qui, quand le besoin d'intimité devient trop fort, il faut trouver des solutions...

 

 

Anonyme Anonyme (anonyme),

mardi 13 décembre 2011 à 06:

0

 

Ce reportage m'a émue car j'ai un fils handicapé qui souffre de cette absence de contact. Je pense que cette expérience l'aiderait énormément en bien être, en affirmation, en considération personnelle en tant qu'homme. Je suis psychothérapeute à la retraite et je suis pour qu'on humanise la vie des personnes en détresse et qu'on ne salisse pas tout, tout le temps. Ce que fait Christine est humain et émouvant, je vais la contacter puisqu'on a la chance d'être à Marseille. Merci pour votre émission.

 

 

Anonyme (anonyme),

dimanche 04 décembre 2011 à 19:

0

 

L'assistance sexuelle est très différente de la prostitution, elle s'inscrit dans une démarche d'accompagnement de la personne porteuse de handicap sévère qui ne peut pas réaliser ses désirs faute d'autonomie suffisante, ce qui représente pour elle une importante source de souffrances. C'est à mon avis une modalité de soins à part entière qui doit être prise en compte tout comme la toilette ou l'aide aux repas.
Cette question nous met en face de nos représentations de la personne handicapée, de nos représentations et de nos limites personnelles et culturelles. Il existe de grandes disparités entre la France et d'autres pays d'Europe à ce sujet.
En Suisse, Mme AGTE DISERENS forme depuis plusieurs années des aidants sexuels et propose une approche éthique et pratique de ce sujet très intéressante.

 

 

Anonyme (anonyme) @ Anonyme (anonyme),

lundi 05 décembre 2011 à 11:

0

 

Je suis très heureuse que ce reportage ait obtenu le premier prix. J'ai travaillé 42 ans avec des handicapés physiques et mentaux. Dans les années 76-80, avec un médecin nous faisions des sorties 2 fois par mois avec nos patients chez des prostituées. Nous en sommes toujours au même point, quand j'ai entendu ce matin Mme Bachelot! Surtout elle, après sa gestion de la fameuse grippe et le Médiator...
Nous ne sommes pas sur la même planète.
On a surtout entendu de l'Amour, des câlins, de l'humanité. Oui il en faudrait des centaines de Christine. Ils ont bien de la chance ceux qui la voient, et les marseillais aussi.
La sexualité, la sensualité des handicapés même combat que celles des seniors. J'ai vu de ces drames dans des maisons de retraite!
J'ai 63 ans, infirmière en retraite.
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Jean-Marc (anonyme),

dimanche 04 décembre 2011 à 13:

0

 

La sexualité est un besoin physiologique, qui a été oublié dans la pyramide de Maslow. Ainsi, elle doit être un droit pour tous, y compris dans la loi, mais bien sur dans un cadre différenciant l'assistance sexuelle de la prostitution.

 

 


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